Jean de Maximy
En partenariat avec le CNAP, la maison rouge et la fondation ABPi
Suite inexacte en homologie singulière
Textes de Claude Parent, Pierre Gaudibert, Laurent Danchin
Livre d’art
30 x 22 cm
leporello de 38 mètres
emboitage cartonné
isbn 978-2-36669-000-2
88 €
Il a été réalisé un tirage de tête limité à 150 exemplaires signés. 400€
Ouvrage paru sous le label Lelivredart.
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Ce livre reproduit sous une couverture cartonnée l’incroyable œuvre de Jean de Maximy au format 1/2, en un long accordéon – sans doute le plus long du monde – de 38 mètres. Cette publication hors norme est accompagnée d’un texte inédit de Claude Parent, architecte, et de textes de Pierre Gaudibert, ancien conservateur du musée d’Art moderne de la ville de Paris et fondateur de l’ARC, et de Laurent Danchin, critique d’art et commissaire d’exposition.
« Échappant à la notion de « cadre » et de « composition », des univers architecturaux alternent avec d’autres plus organiques. Une topographie qui semble à la fois réelle et fantastique ménage des perspectives insolites.
Des incursions dans des mondes intérieurs ou au contraire des échappées dans des espaces cosmiques se fondent les unes dans les autres, initiées par le traitement des volumes et de la lumière.
A travers ses dessins, c’est la suggestion précise d’abord d’un univers fantasmagorique, à plusieurs dimensions et à plusieurs temporalités où des trouées de grandeur variable laissent apparaître d’autres espaces généralement courbes et évidés, rythmés dans leur fracture par des sortes de colonnes et colonnettes évasées. Des boules, des bandes, des turgescences, des fentes, des astres errants, des trous noirs ou blancs ponctuent la succession et l’emboîtement des volumes inédits … L’interprétation en est difficile mais loisible à chacun: spéculations mathématiques et musicales rejoignent l’organique comme le métaphysique, sans oublier les espaces intérieurs de l’artiste avec ses schèmes et ses rythmes personnels, ses aventures oniriques nées d’un certain automatisme. Depuis quelques années ont surgi aux différents niveaux entrelacés des dessins de paysages réels : au bout d’un lac une lisière de forêts, des arbres et des escarpements échelonnés. C’est la naissance d’un univers, au premier jour de la genèse, tantôt net et pur, tantôt image d’image. »
Pierre Gaudibert
Vue d’exposition